Terrains vagues est un groupe de rock français formé par la poète Rosalie Bribes et les trois musiciens Aymeric Druaux (guitares), Simon Daubelcour (synthé, batterie, arrangements) et Nicolas Strohl (basse).
Musique non identifiée, Terrains vagues est un groupe de rock qui ne fait pas tout à fait du rock, ou en tous cas pas que.
Empruntant autant au garage ou à l’indie rock qu’à l’electro ou à la mouvance lo-fi, la musique échappe à toute classification stricte et fait la part belle aux textes auxquels elle offre un écrin sur mesure.
Les mots s’égrainent quant à eux en mode talk over, avec une grande liberté au fil d’une prose ciselée dont la sensibilité, la poésie et l’imagination constitue la matière première.
Leur 1er ep « Marcher sans but » sorti en novembre 2022 mêlait désir et deuil sur fond de ballades sombres et rock and roll incandescent. L’exploration d’univers musicaux et narratifs se poursuit avec leur 2ème ep « Or chant » sorti le 27 octobre 2023 et se prolongera pour le 3ème opus de leur trilogie « Sanglée à mon destin » qui sortira courant 2024.
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Illuminés par une écriture qui porte en elle sa propre musicalité, les cinq morceaux de l’ep, comme autant d’expériences de pensées poétiques nous invitant à explorer le réel côté Or chant, peignent des tranches de vie mêlées de paysages mentaux singuliers. Ils abordent des thématiques variées, existentielles ou plus prosaïques mais toujours profondément humaines et accessibles.
Jouant avec les mots et la langue autant qu’avec les idées, Terrains vagues évoque ici la question de l’inspiration, entre épiphanie et prophétie (Pythie) ; l’incommunicabilité et le fantasme universel de la transmission de pensées (Magma) ; la sororité face à la soumission et au viol (La robe déchirée) ; le sentiment du sublime, l’amitié et notre irrépressible besoin de consolation (Nous sommes magnifiques) ; et enfin – non sans une bonne dose de second degré –, la paranoïa et les affres de la dépendance quelle qu’elle soit (La 7 bis).
J-F Sanz.
Mastering : Julien julien Haguenauer
Distributeur : BigWax
Marcher sans but est une errance dans les mots et les mondes, naviguant entre les étoiles et la terre ferme, pour raconter un début de métamorphoses. Premier opus d’une trilogie, Marcher sans but raconte le deuil et le désir sur fond de ballades sombres et de rock and roll incandescent.
Le disque s’ouvre sur le morceau Ça commence toujours évoquant au travers d’un long flow la nécessité de recevoir un écho poétique dans un monde perdu. Les façades des immeubles de ma ville questionne la réalité, l’absence, la présence au monde, c’est un cri déchirant la nuit. Une ode à Monsieur Loyal, personnage en retrait et sans qui rien ne serait. Sismographes en alerte amène un vent de fraîcheur surréaliste, raconte le souvenir d’un désir-compact comme un rêve à la surface de l’eau. On poursuit le voyage avec le morceau Le temps des majeurs tendus où l’auditeur.rice est conviée au banquet des images faussement absurdes et à surtout ne pas trop se prendre au sérieux. Le disque se termine sur une lettre de Serge Pey écrit à son ami brutalement décédé en 2017 Paul Boubli, Les Vitriers.
Mastering : Alexis Raverdy dit Modish
Distribution : BigWax
La ligne de basse de « Sismographes en alerte » est de Hervé Esnault.